La Fête du cinéma 2025 maintient son succès avec 3 millions de spectateurs malgré un contexte changeant
La 40e édition de la Fête du cinéma a attiré plus de 3 millions de spectateurs en France, égalant les performances de 2023. Malgré un contexte de mutation des pratiques culturelles, l'événement démontre la résilience du secteur cinématographique et l'attachement du public aux salles obscures.

Une salle de cinéma lors de la 40e édition de la Fête du cinéma 2025
Une 40e édition qui confirme l'attrait des Français pour le grand écran
La Fête du cinéma 2025 vient de clôturer sa 40e édition avec un bilan positif, attirant plus de 3 millions de spectateurs entre le 29 juin et le 2 juillet. Cette performance, équivalente à celle de 2023, démontre la résilience du secteur cinématographique français face aux mutations des pratiques culturelles.
Un succès qui s'inscrit dans la durée
L'événement confirme sa capacité à mobiliser le public, même si le record historique de 2024 (4,65 millions de spectateurs) n'a pas été égalé. Ce résultat témoigne néanmoins d'un retour à des niveaux de fréquentation supérieurs à la période pré-pandémique de 2017-2019.
Grâce à une offre de films large et diversifiée, et dans le contexte de températures caniculaires, les Français ont réaffirmé leur plaisir à retrouver leur premier loisir culturel dans la fraîcheur des salles obscures
Une programmation stratégique
L'offre cinématographique s'est distinguée par sa diversité, avec notamment :
- F1 : Une production internationale avec Brad Pitt
- M3GAN 2.0 : Pour les amateurs de sensations fortes
- 13 jours, 13 nuits : Un blockbuster français avec Roschdy Zem sur l'évacuation de Kaboul
Analyse du premier semestre 2025
Le CNC rapporte une baisse de la fréquentation de 12,2% sur les six premiers mois de l'année, avec 75,27 millions d'entrées. Cette diminution doit être mise en perspective avec l'exceptionnelle année 2024, portée par plusieurs succès majeurs.
Perspectives et enjeux pour l'industrie cinématographique
Ces résultats soulèvent des questions sur l'évolution du modèle économique du cinéma face aux nouvelles habitudes de consommation culturelle, tout en confirmant la persistance d'un attachement du public aux salles obscures.