Hollywood: Le succès de 'Twilight' récompensé par un cupcake, révélation choquante sur le sexisme
Catherine Hardwicke révèle le traitement discriminatoire qu'elle a subi après le succès phénoménal de 'Twilight'. Alors que le film rapportait des millions, la réalisatrice n'a reçu qu'un mini cupcake en guise de récompense, illustrant le sexisme persistant à Hollywood.

Catherine Hardwicke, réalisatrice de Twilight, révèle le sexisme persistant à Hollywood
Une réalisatrice à succès méprisée par l'industrie du cinéma
Dans une révélation qui illustre parfaitement le sexisme systémique d'Hollywood, Catherine Hardwicke, réalisatrice du blockbuster 'Twilight', dévoile le traitement discriminatoire qu'elle a subi malgré un succès commercial retentissant.
"Je suis entrée dans une pièce avec tous ces cadeaux. Tout le monde félicitait le studio, et ils m'ont donné une boîte. Je l'ai ouverte, et c'était un mini cupcake"
Un succès financier indéniable, une reconnaissance inexistante
Avec 69 millions de dollars de recettes pour son premier weekend d'exploitation aux États-Unis en 2008, 'Twilight' s'est imposé comme un succès commercial majeur. Pourtant, la récompense accordée à sa réalisatrice relève de l'insulte professionnelle.
Alors qu'un réalisateur masculin aurait reçu, selon Hardwicke, "une voiture, un contrat pour trois films, ou la chance de faire pratiquement tout ce qu'il voulait", elle s'est vue gratifiée d'une pâtisserie miniature.
L'éviction systématique des femmes talentueuses
La suite est encore plus révélatrice des pratiques discriminatoires d'Hollywood. Non seulement Hardwicke n'a pas été retenue pour diriger 'Twilight : New Moon', mais elle s'est retrouvée cantonnée à un projet sous-financé : 'Le Chaperon Rouge'.
Cette relégation s'est accompagnée de conditions de travail dégradées : budget inférieur, contraintes créatives accrues, et liberté artistique limitée. Un schéma malheureusement classique dans une industrie qui peine à reconnaître le talent féminin.
Une illustration du combat pour l'égalité
Cette situation met en lumière les obstacles persistants auxquels font face les réalisatrices dans l'industrie cinématographique. Malgré les discours sur la diversité et l'inclusion, les actes concrets de reconnaissance et d'équité tardent à se manifester.
Lucien Barret
Journaliste suisse indépendant, basé à Lausanne. Spécialisé dans l’investigation politique et les droits humains.