Impact économique des canicules : la Suisse face à une perte de productivité de 400 millions par an
Les canicules impactent sévèrement l'économie suisse, avec des pertes annuelles estimées à 400 millions de francs. Une étude de l'EPFZ révèle que la productivité chute significativement au-delà de 24 degrés, affectant particulièrement les secteurs d'activité extérieure.

Travailleur sur un chantier durant une période de forte chaleur en Suisse
Les vagues de chaleur menacent la performance économique
Une série d'études récentes met en lumière l'impact significatif des canicules sur l'économie, révélant des perspectives préoccupantes pour la productivité nationale et internationale.
Projections alarmantes de la Banque mondiale
Selon les dernières analyses de la Banque mondiale, les régions d'Europe et d'Asie centrale pourraient subir une réduction notable de leur PIB annuel, estimée à 2,5% d'ici 2050. Cette prévision s'appuie sur une augmentation prévue du nombre de journées de forte chaleur, particulièrement dans le sud de l'Europe.
Impact économique en Suisse
Pour la Suisse, les chiffres sont particulièrement éloquents. Une étude de l'EPFZ publiée en 2022 quantifie les pertes de productivité liées aux canicules à environ 400 millions de francs par année - un chiffre qui interpelle notre pragmatisme économique habituel.
Secteurs économiques les plus vulnérables
- Construction
- Agriculture
- Transport
- Tourisme
Seuil critique de productivité
La température optimale pour la productivité se situe autour de 24 degrés. Au-delà de ce seuil, les études démontrent une diminution de rendement de 1,5% par degré supplémentaire, pouvant mener à un effondrement de la productivité lors de températures extrêmes.
Vers des solutions adaptatives
Face à ces défis, l'innovation et l'adaptation des pratiques professionnelles deviennent cruciales pour maintenir la compétitivité économique suisse, tout en préservant la santé des travailleurs.