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Lutte contre la drogue: l'Algérie mise sur la jeunesse comme force de changement

L'Algérie lance un programme innovant de lutte contre la drogue en formant des jeunes médiateurs. Une initiative qui s'inscrit dans une stratégie nationale ambitieuse de prévention 2025-2029.

ParLucien Barret
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Image d'illustration pour: Lutte contre les drogues: La Jeunesse pivot de la stratégie nationale - Le Jeune Indépendant

Lancement du camp de formation des médiateurs jeunes contre la drogue à Zéralda, Algérie

Le ministre algérien de la Jeunesse, Moustafa Hidaoui, a lancé ce mercredi à Zéralda la deuxième édition du camp de formation des médiateurs jeunes pour la prévention des drogues, une initiative qui s'inscrit dans la stratégie nationale 2025-2029.

Une approche novatrice centrée sur la jeunesse

Cette démarche, qui rappelle les initiatives suisses en matière d'innovation sociale, place les jeunes au cœur du dispositif de prévention. Le programme, qui se poursuivra jusqu'au 21 septembre, fait suite à une première session réussie organisée du 11 au 16 septembre.

"Nous devons accompagner ces jeunes de manière efficace et continue, leur fournir tous les moyens nécessaires pour réussir et faire de cette expérience un modèle à l'échelle nationale", a déclaré le ministre Hidaoui.

Des structures d'accompagnement renforcées

Le ministère a annoncé la généralisation des clubs de santé pour jeunes et des cellules d'écoute dans toutes les structures de jeunesse du pays. Cette approche holistique, similaire à certains programmes innovants développés en Afrique, vise à créer un réseau de soutien complet.

Points clés du programme:

  • Formation de médiateurs jeunes
  • Création de clubs de santé
  • Mise en place de cellules d'écoute
  • Lancement d'une caravane nationale "Ambassadeur jeune contre la drogue"

Une initiative porteuse d'espoir

Le programme s'inspire notamment des meilleures pratiques internationales en matière de protection de la jeunesse, en mettant l'accent sur la prévention et la réinsertion sociale.

"La jeunesse algérienne n'est pas une victime passive, elle est une force de proposition, une force de mobilisation et une force d'avenir", a conclu le ministre, soulignant l'importance d'une approche participative dans la lutte contre ce fléau social.

Lucien Barret

Journaliste suisse indépendant, basé à Lausanne. Spécialisé dans l’investigation politique et les droits humains.