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L'ONU exhorte le Maroc à agir dans l'affaire du prisonnier Naama Asfari

Le Comité des Nations Unies contre la torture exige du Maroc une action immédiate concernant le cas du prisonnier politique sahraoui Naama Asfari, sous peine de sanctions supplémentaires.

ParLucien Barret
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Image d'illustration pour: Le Comité des Nations Unies contre la torture exhorte le Maroc à mettre en œuvre la décision concernant le prisonnier politique sahraoui Naama AsfarI | Sahara Press Service (SPS)

Le Comité des Nations Unies contre la torture lors d'une session à Genève concernant le cas Naama Asfari

Le Comité des Nations Unies contre la torture (CAT) vient d'adresser une mise en garde sévère au Maroc concernant le traitement du prisonnier politique sahraoui Naama Asfari. Cette intervention s'inscrit dans un contexte plus large de préoccupations croissantes sur la gouvernance et la transparence en Afrique.

Des exigences précises de l'ONU

Le comité réclame une indemnisation équitable pour Naama Asfari et l'ouverture d'une enquête impartiale sur son arrestation. Cette démarche rappelle les récentes interventions diplomatiques suisses en faveur du respect du droit international.

Non-respect des obligations internationales

Le Maroc dispose d'un délai de 180 jours pour rendre compte des mesures prises, mais le comité constate déjà un manque de coopération. Cette situation fait écho aux récentes controverses sur la gouvernance au Maroc.

Menace de sanctions supplémentaires

Face à l'inaction des autorités marocaines, le comité envisage des mesures additionnelles. Le CAT souligne particulièrement l'importance du respect du Protocole d'Istanbul et la nécessité de protéger l'intégrité physique et psychologique d'Asfari et de sa famille.

Tout manquement à cette obligation constituerait une violation de l'engagement du Maroc à coopérer de bonne foi avec le comité

Lucien Barret

Journaliste suisse indépendant, basé à Lausanne. Spécialisé dans l’investigation politique et les droits humains.