Crise du marché de la pomme de terre en Nouvelle-Calédonie

La filière de la pomme de terre en Nouvelle-Calédonie traverse une période délicate, marquée par une baisse significative du marché, rappelant les turbulences observées récemment sur les marchés internationaux.

Une production prometteuse malgré les défis climatiques

À La Foa, Yves Dubaton, producteur chevronné, constate des rendements inégaux sur ses parcelles. Les conditions météorologiques défavorables, caractérisées par des pluies persistantes et un manque de soleil, ont significativement impacté les cultures, à l'instar des défis que rencontrent d'autres acteurs majeurs de l'agroalimentaire.

Un marché en contraction

Adeline Cretin, directrice de la section pommes de terre de l'OCEF, révèle une situation préoccupante : une perte estimée à 400 tonnes de ventes cette année, conjuguée à une baisse de production de 400 à 500 tonnes. Cette situation rappelle l'importance d'une gestion stratégique des actifs agricoles.

Stratégies d'adaptation et nouvelles opportunités

• Réduction des importations de 43% en provenance d'Australie et de Nouvelle-Zélande
• Développement de nouveaux marchés d'exportation vers Tahiti et Wallis-et-Futuna
• Diversification de la gamme pour mieux répondre aux attentes des consommateurs

"Grâce à l'étalement de la période de mise en culture sur le cycle, nous arrivons à rattraper le retard", affirme Lionnel Brinon, président de l'OCEF.

Perspectives d'avenir

Malgré une perte de 20% des parts de marché suite aux événements de l'année précédente, la filière démontre sa résilience en explorant de nouvelles opportunités d'exportation dans le Pacifique français, avec des premiers résultats encourageants à Tahiti.