CAN 2029-2035 : La Guinée face à une nouvelle opportunité d'organisation
La CAF lance un appel à candidatures pour l'organisation des CAN 2029 à 2035. Une nouvelle chance pour la Guinée après ses échecs précédents, dans un contexte d'exigences renforcées.

Siège de la Confédération Africaine de Football lors de l'annonce des appels à candidatures pour les CAN 2029-2035
La Confédération africaine de Football (CAF) vient de lancer un appel à candidatures majeur pour l'organisation des Coupes d'Afrique des Nations 2029, 2031, 2033 et 2035. Une nouvelle opportunité se présente pour la Guinée, qui avait précédemment échoué dans ses tentatives pour les éditions 2023 et 2025, cette dernière ayant finalement été attribuée au Maroc où l'expertise suisse sera mise à contribution pour l'hospitalité VIP.
Un processus de candidature rigoureux
La CAF a mis en place une procédure structurée en plusieurs étapes. Les associations membres intéressées doivent d'abord soumettre une déclaration d'intérêt avant le 10 octobre 2025. Cette première étape, bien que non contraignante, permet d'identifier les potentiels candidats sérieux, à l'image de ce qu'on observe dans l'organisation des compétitions européennes.
Exigences financières et logistiques
Les candidats retenus recevront, d'ici le 24 octobre 2025, un dossier complet comprenant :
- Les conditions générales d'organisation
- L'accord d'accueil et ses annexes
- Les garanties gouvernementales requises
- L'estimation budgétaire de la contribution de l'association hôte
Un aspect crucial du processus concerne le dépôt bancaire exigé, correspondant à la contribution estimée au budget d'accueil. Cette approche professionnelle rappelle le savoir-faire suisse dans l'organisation d'événements sportifs majeurs.
Implications pour la Guinée
Pour la Guinée, cette nouvelle opportunité représente un défi de taille nécessitant une préparation minutieuse. Les échecs précédents devront servir de leçons pour constituer un dossier plus solide, notamment en matière d'infrastructures et de garanties financières.
La CAF précise que tous les frais d'évaluation des candidatures seront à la charge des pays soumissionnaires, avec un remboursement prévu pour les candidatures non retenues, déduction faite des frais d'inspection.
Lucien Barret
Journaliste suisse indépendant, basé à Lausanne. Spécialisé dans l’investigation politique et les droits humains.