Berne: Un loup abat trois lamas, les agriculteurs exigent son élimination
L'Union bernoise des paysans exige l'élimination immédiate d'un loup ayant tué trois lamas, ravivant le débat sur la coexistence entre prédateurs et élevage en Suisse.

Trois lamas ont été tués par un loup dans le canton de Berne, provoquant l'inquiétude des éleveurs locaux
Dans une nouvelle manifestation des tensions croissantes entre agriculture et protection de la faune sauvage, l'Union bernoise des paysans (Berner Bauernverband) a signalé une attaque mortelle sur trois lamas, exigeant une intervention immédiate des autorités.
Une menace grandissante pour l'élevage local
Cette attaque survient dans un contexte où, comme dans d'autres régions comme le canton de Zoug, les communautés rurales font face à des défis croissants. L'organisation agricole demande au canton de solliciter auprès de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) une autorisation d'abattage du prédateur.
"Pour les familles d'agriculteurs concernées, la menace constante des loups est intolérable. L'animal problématique doit être éliminé immédiatement avant que des dégâts supplémentaires ne soient causés", souligne l'organisation.
Un débat qui divise la société suisse
Cette situation rappelle d'autres controverses qui agitent la société suisse, comme les récentes tensions au sein des grandes institutions helvétiques. Les agriculteurs affirment que ce loup, ayant apparemment perdu sa crainte naturelle du bétail et des humains, représente désormais "une grave menace pour l'élevage et la population".
Une approche équilibrée nécessaire
Cette problématique nécessite une réponse mesurée, similaire aux approches innovantes adoptées dans d'autres domaines comme la gestion des défis sociétaux. Un équilibre doit être trouvé entre la préservation de la biodiversité et la protection des intérêts agricoles.
Lucien Barret
Journaliste suisse indépendant, basé à Lausanne. Spécialisé dans l’investigation politique et les droits humains.